Tous les espoirs sont permis. Serait-ce la fin tant attendue de la pandémie? On n'ose l'espérer et, pour tout dire, le corps médical ne s'avance pas non plus. On nous dit : "Il est probable que la maladie ne soit plus pandémique mais endémique". Cela veut dire chronique en somme. Le monde ne va pas guérir mais se remettre, avec des rechutes ponctuelles, probablement saisonnières, comme la grippe. Et, comme dans toute maladie chronique, il faudra passer par la case traitement, mais seulement de temps en temps.
Cette chronicité, je l'ai entendue de la bouche d'une proche, mais elle parlait d'une autre sorte d'affection, un vilain crabe, dont on ne peut pas, ne veut pas prononcer le nom. Un Voldemort médical. Lui aussi deviendra chronique avec des passages par la case traitements, mais le moins souvent possible.
Alors, défaite de la médecine ou progrès miraculeux qui signifie qu'au lieu de se laisser déborder sur tous les flancs, notre science réussit le miracle d'encadrer et d'enfermer pour mieux surveiller.
La science semble tout promettre, mais le corps dément ai-je lu il n'y a pas si longtemps; et pourtant, il n'y a que quelques mois l'auteur de ces propos ne tenait plus qu'à fil. Il s'en est fallu de peu et, avec tout le dévouement et l'acharnement que seule une médecine de pointe peut promettre, pour que des femmes et des hommes en vert et blanc aille récupérer une situation critique et ramènent cette personne parmi les vivants. Ils ne l'ont pas seulement ramenée, ils l'ont remise sur pied, littéralement, et vont continuer à la réparer jusqu'à l'emmener dans les eaux tranquilles de la chronicité, même si cela veut dire traverser quelques gros grains de temps en temps. Il faut avoir confiance en son matériel et un peu de chance.
En ces temps de pandémie, cela nous ramène à une réalité : le covid n'est pas la seule affection qui nous touche.
Alors, l'endémique et le chronique, c'est le mieux que l'on puisse faire parfois, sachant que le mieux est souvent précurseur du bien.
Alors pas de doute: On progresse!
Photo by Karolina Grabowska
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